La conscience
Cet article se réfère à la conscience ou éthique d'un individu et non à son état de conscience (aspect traité dans les blogs philosophiques).
Le postulat de cet article est que la conscience doit être supérieure à la Loi.
A priori, le christianisme a validé le fait que Christ a aboli la Loi des Juifs pour la remplacer par une loi inscrite dans les coeurs, celle de l'Amour.
Il est essentiel que l'homme de foi soit fidèle à ses principes. En effet, quelle est la valeur d'une foi qui n'est pas sincère ? Malheureusement, il arrive que des lois contemporaines s'opposent à la conscience de la foi et que la conscience d'une minorité soit contrainte par des lois votées par une majorité. Le vrai Chrétien reste soumis à toutes les lois compatibles avec sa conscience mais il ne peut la faire taire quand il est nécessaire de montrer à tous que le bon choix doit être différent.
Par exemple, suite à la révélation reçue par Pierre ayant pour illustration des animaux impurs que Pierre devait manger sur ordre divin (alors que la Loi des Juifs les considéraient impurs) et qui signifiait que Dieu acceptait les gens des nations, la conscience de Paul, ancien Pharisien, était opposée à imposer la circoncision aux non-juifs. Hérésie pour les Juifs et que même Pierre eu du mal à accepter.
De même, Abram s'opposa à l'idolatrie de sa Nation.
De même, Josèphe s'opposa à la tentation d'adultère avec la femme de Pharaon.
Il est évident que la fidélité à sa conscience pour un Chrétien n'est pas un motif de rébellion. Le Chrétien continue de se soumettre à toutes les autres lois qui ne heurtent pas sa conscience.
Il est évident que la soumission aveugle n'est pas une bonne chose. Une Nation de suiveurs ne peut que mener au désastre, sans compter que les gens prôneraient la Nation au-dessus de toute raison, en commétant par cela-même, une idolâtrie. Ceux qui font avancer les choses, et donc la société dans son ensemble, sont ceux qui réfléchissent à la pertinence de leurs actes et à leurs conséquences. Il s'agit donc de prendre conscience de sa conscience.